De la Commanderie de Saint-Antoine du Viennois, rue de même nom (la rue Marius Audouy), rien ne semble-t'il ne subsiste !

Par contre, dans la même rue, aujourd'hui Rue Marius Audouy (ancien magasin de la distillerie Franc) et, dans une cour intérieure on peut y voir une curieuse Tour dénommée « Tour de la LANDELLE ».

Il s'agirait d'un pavillon de chasse, antérieur à la fondation de la Ville ( ?) (NDLR : peu plausible semble t’il … mais cela a été écrit).

« Un escalier à vis , en pierre et en bois, d'un seul bloc nous permet d'accéder à de vastes salles, dont l'une d'elles a conservé son beau manteau de cheminée, taillé dans la pierre blanche des carrières environnantes ».

En sous sol, des escaliers mènent à une sorte de cave, dont la paroi  à l’est comprend une trace d’un ancien passage muré qui avait fait l’office d’une ouverture par les spéléologues et archéologues de la Société de Recherches Spéléo Archéologiques du Sorèzois et du Revèlois… Ce passage donne accès à une cave d’un voisin dont la maison donne sur la rue de Dreuilhe… Cet « ensemble de caves » est placé sur l’ancien « MAYRAL » .

Au XVII^ème siècle, cette Tour appartenait à la Famille DE GOUTT ES.

Le 25 Septembre 1633, Louis DE GOUTTES, Substitut du Procureur Général, la loua aux Consuls de la Ville.

Au moment des Guerres de Religion, les Protestants avaient détruit le Couvent des Jacobins.

La chambre « mi-parti » de CASTRES, composée de Catholiques et de Protestants exigea que les Consuls de Revel reconstruisent le couvent.

Ceux-ci s'exécutèrent, sans enthousiasme, et louèrent donc la Tour de la Landelle, pour y loger les moines.

Dans cet asile provisoire, les Jacobins y vécurent 10 ans. Le 27 Avril 1743, ils purent s'installer dans leur couvent.

D’après les archives départementales de la Haute Garonne